Angleterre-Italie : petite leçon d’histoire …

Publié le par Magriz

Angleterre-Italie : petite leçon d’histoire …

Samedi soir / dimanche matin, au grand bonheur des fêtards en tous genres, les inventeurs du football (Angleterre) et les inventeurs de la triche au football (Italie) se sont confrontés dans un match non sans intérêt.

A cCtoutes les deux minutes ou à des coups de boules légendaires, ont du être déçus, nom d’un Materrazzi !

Les italiens, doux comme des bouledogues apprivoisés ont vaincu de manière totalement fair (il faut le souligner une fois n’est pas coutume) une belle équipe de (presque) gentlemen anglais.

Grâce aux moyens Hollywoodiens dont je dispose pour ce blog et afin de fournir une couverture complète de l’évènement, j’ai réalisé une interview exclusive de l’inventeur du football (ou plutôt de son fantôme) qui a souhaité garder l’anonymat, réserve anglaise que nous pouvons comprendre compte tenu de la dimension prise par son invention.

Il m’a confié qu’à l’origine, ce jeu était destiné à canaliser l’énergie des collégiens anglais et à les occuper de manière saine. Le mot d’ordre étant « jeux de mains, jeux de vilains », la nouvelle discipline devait se jouer exclusivement avec le pied, à l’exception du goal à qui on accorda le droit de se défendre manuellement afin d’éviter de mettre en danger ses attributs masculins, entre autres.

Mon cher fantôme a reconnu le manque d’originalité dans le choix du nom de ce sport (foot=pied), qu’il justifie par une volonté non élitiste de simplification extrême des règles du jeu. Il suffira pour le joueur de se rappeler le nom du sport qu’il pratique pour identifier la partie de son corps qu’il doit utiliser afin de faire progresser le ballon vers la cage qu’on lui aura préalablement indiquée tout en défendant la cage située dans le sens opposé. A la portée du premier Ribéry venu…

Intriguée par la durée relativement longue des matchs (90 minutes, 120, voire plus), mon prestigieux interlocuteur m’expliqua que ladite durée a été fixée suite aux pressions du lobby des propriétaires de bars / pubs qui avaient besoin d’une durée raisonnable pour écouler leurs stocks de bières non consommés pour noyer les frustrations des jours de labeur ordinaires.

Et les femmes dans tout ça ? Mon squelette d’inventeur, embarrassé, finit par avouer que pour les exclure du délire, son équipe et lui-même, dérogeant à leur volonté de simplicité destinée aux joueurs illettrés, ont imaginé une règle rébarbative et rebutant tout cerveau féminin, la règle du hors jeu.

Devant tant de machisme et de mépris, je n’ai pu me retenir de lui remonter ses bretelles d’ex gentleman prétentieux. La règle ridicule du hors jeu, est loin de dégouter les cerveaux féminins capables de gérer une entreprise florissante, piloter un avion, mener des centres de recherches en physique nucléaire, tout en élevant des marmots et en ménageant l’égo surdimensionné de leurs douces moitiés.

Je concède que les joueurs sont en effet déscolarisés de manière précoce, isolés de la société et de leurs familles et côtoyant en guise de nounous des managers qui ne sont intéressés que par leur valeur vénale sur le marché footballistique mondial. Mais un Pelé, un Zidane, un Maradona, un Messi (et j’en oublie beaucoup) ont réussi à transcender ces règles simplistes pour les transformer en art grâce à la magie de leur génie. Et ça, le vieux schnock alcoolisé ne l’avait pas prévu !

Je dis ça, je ne dis rien …

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